1. |
Rouge
03:39
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Rouge
© 2016, Jean-Claude Boudreau
Pourquoi si rouge?
Pourquoi si noir?
Pourquoi tout de suite
Et pas plus tard?
Pourquoi la nuit?
Pourquoi le soir?
Pourquoi tu pars?
Tu sais je m’ennuie
Mais je ne cherche plus
À te trouver partout et nulle part
Je ne désespère plus
Et n’attends plus
Ton fantôme disparu
REFRAIN
Je ne mélange pas tout
Je fais le ménage
Pour me libérer avant tout
Et c’est bien normal
Tant pis pour toi et tes jeux fous
Ta vie anormale
Tout n’a de sens
Que lorsque tu n’es
Plus là autour
Comme un vautour
À toujours penser qu’il faut se navrer
Mais tu t’es trompée
Mais grandiras-tu?
Un jour seras-tu?
La personne qui
Se laissera aimer
Sans artifice
Pour ce qu’elle est
Faut laisser aller
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2. |
10 000 ans
03:41
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10 000 ans
© 2016, Jean-Claude Boudreau
La vie est trop courte
Pour perdre son temps
La vie est trop courte
Pour soulager la terre
De tous ses tourments
Même si on vivait 10 000 ans
Réclamer son dû
Faire sa place
Faire mentir le temps
Reprendre le dessus
Écumer les jours
Comme un brigand
Refrain
Je n’aurai jamais assez de papillons
Ni jamais assez de vent
Qui me pousse dans le dos
Un seul regret peut-être bien, au fond
Celui de ne pas te voir partir
La vie est trop courte
Pour faire semblant
La vie est trop courte
Pour se regarder le nombril
Par en dedans
T’a ben mieux à faire
Avec ton temps
Croire en sa chance
Foncer dans le tas
Éviter tous les ragots
Pas besoin d’autre chose
Quand t’as le cœur à la bonne place
Et tous ces cons
Qui tournent et tournent en rond
Pour s’abreuver de ton histoire
De ton feuilleton
Pour imaginer les pires calamités
Espérer qu’un jour, tu vas te planter
La vie est trop courte
Pour perdre son temps
La vie est trop courte
Pour soulager la terre
De tous ses tourments
Même si on vivait 10 000 ans
Solo
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3. |
Indicible
03:44
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Indicible
© 2016, Jean-Claude Boudreau
C’est étrange, c’est indicible espoir
Pourtant, je nage en plein désastre noir
Adieu, au revoir, mes amitiés, mes anges
Je broie du noir
Adieu, au revoir
Même si je me faufile dans la foule
Jusqu’à perdre tout
Même si j’entre dans la danse de fou
Pour être parmi vous
Pour devenir et être, chercher ce nous
Malgré vous, malgré nous
REFRAIN
C’est comme si j’étais tombé sur terre
Tombé sur terre
C’est comme si j’avais toujours besoin d’air
Toujours besoin d’air
C’est étrange
Si étrange
J’entends, je vois
J’entends ta voix
Même si je me faufile dans la foule
Jusqu’à perdre tout
Même si j’entre dans la danse de fou
Pour être parmi vous
Pour devenir et être, chercher ce nous
Malgré vous, malgré nous
REFRAIN
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4. |
Le temps qui passe
04:08
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Le temps qui passe
© 1993, Jean-Claude Boudreau
Aucune larme de versée
Rien que des vers qui se suivent
La tempête vient de se calmer
Et moi, je pars à la dérive
Sans toi
Profiter de cette journée
Oublier tout ce vide
Briser les murs de nostalgie
Regardez devant et puis vivre
Sans toi
REFRAIN
Ne me parle pas de temps
Et de longs voyages
Ne parle pas pour un instant
Écoute le temps qui passe
Après l’éloge de la fuite
Mon trop plein d’amour se vide
Seul sans ton corps
Je dois vivre en exil
Sans toi
REFRAIN
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5. |
Mon désir est beau
03:46
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Mon désir est beau
© 2016, Jean-Claude Boudreau
On m’avait dit de changer d’air
(C’est mieux ainsi)
On m’avait dit: "reviens sur terre"
(Tout est fini)
Reprendre le collier solitaire
Envers et contre tous
J’avais jadis, encore des rêves
(Des réussites et des histoires)
J’avais tout cru, j’avais tout dit
(J’avais perdu tous mes espoirs)
Retour au lieu de mon passage
De mon histoire
REFRAIN
J’avais vaincu, j’avais brûlé
Mes démons
Une vie entière dans le doute
Où entre mon salut énorme
Et mon tendon d’Achille difforme
Je guette le jour
Et je te nomme
Et mon désir est beau
Dési désir est beau
J’avais ramassé la poussière
Des lieux communs
Inventé mon propre mystère
Inopportun
J’avais claqué la porte du monde
Et cætera
Vivre au son des lunes et lumières
Et repartir à moins zéro
Culbutes et sources de misère
La vérité comme des ruisseaux
Les songes à rebours comme des vers
Comme un désir énorme
J’avais vaincu, j’avais brûlé
Mes démons
Une vie entière dans le doute
Où entre mon salut énorme
Et mon tendon d’Achille difforme
Je guette le jour
Et je te nomme
Et mon désir est beau
Dési désir est beau
Et cette voix encore résonne
Depuis le jour où je frissonne
Prends-moi la main et je te donne
Et mon désir beau
Dési désir est beau
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6. |
Toucher du bois
03:14
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Toucher du bois
© 2016, Jean-Claude Boudreau
Je me sens si seul dans ce monde
À l’intérieur de ce moi
Avec mes idées qui fécondent
À l’abri du froid
J’ai peur de rester dans l’ombre
Où est cette douce eau profonde?
Où est-elle que je m’y noie
À chacun sa fin du monde
À chacun sa genèse
J’ai touché mon ombre
Touché du bois
Ma vie ressemble à une ombre
Qui me suit derrière moi
Je cherche à chaque seconde
À me fondre dans ses pas
J’entends ma colère qui gronde
J’ai peur qu’avec elle s’estompe
Ma soif d’immortalité
À chacun sa fin du monde
À chacun sa genèse
J’ai touché mon ombre
Touché du bois
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7. |
Dis-moi
03:42
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Dis-moi
© 2016, Jean-Claude Boudreau
Dis-moi
Viendras-tu recevoir dans mon cœur?
Parle-moi
Décliner toute résistance
Et même si un défaut de l’âme
Même si haut
Et même si un défaut de l’homme
Même si bas
Et toi
Te regardes-tu dans le miroir?
Es-tu là?
Et toi
Te regardes-tu dans les étoiles
Quel est ton nord?
Et même si un défaut de l’âme
Même si haut
Et même si un défaut de l’homme
Même si bas
Fuis-moi
Des ressources anonymes
Et ton indiscipline
Malgré toi
Bouge-toi
Et relève les manches
Et commence et tout change
Et même si un défaut de l’âme
Même si haut
Et même si un défaut de l’homme
Même si bas
Le monde a changé beaucoup
Et on y a cru malgré tout
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8. |
Au sommet
03:50
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Au sommet
© 1995, Jean-Claude Boudreau
Y’a plus rien à faire
Y’a plus rien à dire
Tout cet univers
Bascule par en arrière
Fini la léthargie
Fini le délire
Faites place au désir
Faites place à la vie
À quoi bon tenir bon
Tenir, à quoi bon
Tous les gens souffrir
Tous les jours, tous les gens
Stériliser l’espoir
Au détriment du passé
Moi je préfère plutôt croire
Au présent que je me donne
C’est une vieille histoire
Qui appartient au passé
C’est une nouvelle victoire
Que l’on peut se donner
Le foyer du pouvoir
C’est présentement
Vivre au sommet
Au centre, rester libre à jamais
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Jean Claude Dunham, Québec
Parcours artistique atypique s’il en est, ma carrière, ne s’est jamais façonnée dans l’ordre normal des choses. J'habite au
Québec, dans la région de l'Estrie. Ma vie professionnelle comme auteur-compositeur-interprète se déploie davantage je crois, par la force de mon instinct.
Je compose des chansons de style rock populaire en espérant apporter un peu de beauté dans ce monde.
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